Le Temple de la Rue

Création 2010
Espace public / 5 danseurs
Tout Public


Propos

Des ombres …

Inspirée par la figure de la gargouille, créature « fantastique », qui interpelle par son essence à la fois protectrice et inquiétante. La gargouille est un prétexte pour venir interroger le public sur des questions d’architecture. Quelle ville construisons-nous ? Dans quels espaces vivons-nous ensemble ? Cinq danseurs, cinq silhouettes noires, unis pour interpeller. Que nous diraient les gargouilles dans leur survivance si aujourd’hui là, elles parlaient ? Qu’avez-vous dressé comme ville ? Nous, humains dés-animalisés, sommes nous encore fraternels ? Nos foyers respirent-il encore ? Où vivez-vous ? Vous ? C’est ici que vous dormez ? Dans cette chambre de bitume ? Comment nous relier à la cité ? Le sentiment d’habiter une ville. Rêver sa cité, sa citoyenneté. Il y a une urgence de traduire une exiguïté, un tunnel politique, un quelque chose inexplicable qui dérange, des forces sont en jeu qui nous dépassent. Je ressens une violence, je voudrais en parler. Je me heurte et ça ne serra pas vain , il faudra en faire quelque chose, une ténèbre danse de trottoir … Ce projet est né dans la continuité de mon approche artistique notamment lors de ma formation dans l’école d’art alternative Auralithe, et c’est une nécessité pour moi d’incorporer les notions que j’ai traversées lors de ces études à l’expérience de ma discipline artistique première : la danse. Dans ce nouveau spectacle, je cherche à donner un point de vue sur l’architecture d’aujourd’hui et à donner une dimension plus politique à mon travail.